dimanche, mai 20, 2007

THERESE ET JEAN







Deux variations sur Thérése d'Avilla et Jean de la Croix:







J'ai imaginé Jean dans sa geôle ,brûlant et blessé d'absence...


Où t'es-tu caché ami
Tu m'as laissé pleurer
Comme le cerf tu as fui
Après m'avoir blessé.
..

















Quant à notre bonne Thérése : sainte et entrepeneur de maçonnerie spécialisée dans la construction de couvent de nonnes ....
Je tente de saisir son état interieur , cet amour qui confinerait à la folie s'il n'était d'une femme au tempérament si trempé.
Bien loin qu'elle était d'un mysticisme torturé,elle aimait plus que tout,(dans un album drôle, anticlérical et mystique; Claire Brétécher la représente collée au plafond par de foudroyantes expectases...
Peu d'entre nous peuvent en dire autant...même de simple extase...)
Evidemment,il s'agit encore de fou et de folle de " Iésousse " prononcez à la portugaise,comme en se délectant d'un caramel....
et pourquoi pas?

Ces modéles en valent bien d'autres ,l'essentiel n'est-il pas de brûler un peu ?

L'un et l'autre surent utiliser le langage de l'amour pour exprimer l'amour.
Cette phrase n'aurait-elle aucun sens?
Aux chercheurs d'absolu de me dire s'il n'y a pas qu'un seul langage parce qu'il n'y a qu'un seul amour et qu'une seule humanité ?
Nada te turbe....Dio solo Basta
...avec toutes ses créatures,chercher un absolu de l'amour c'est avant tout chercher à tout aimer,à aimer tous.
Mais peut-être fais-je fausse route !



C'est dans ton seul écho que j'avance vers toi
Parole sans forme
Espérance née du vide
Trace dans la neige
C.C

2 commentaires:

Anonyme a dit…

je croyais avoir commenté! mais non.
tu sculptes mieux les males que les femelles, meme au niveau patine l'effet est plus réussi.bravo

Anonyme a dit…

J'aime beaucoup le style, très original!!

Chris